![]() Un cimetière. Un paysage proposé et, avec lui l’amorce d’une possible narration. Suivent la seringue les gants blancs les éprouvettes. Tout laisse à penser que nous avons basculé dans un laboratoire scientifique. Il s’agit de la manipulation d’un ver. On lui prélève du sang. Du rouge sur du blanc. À la suite, la vie du ver dans son univers aquatique et le scénario d’une attaque organisée, celle d’une étoile de mer sur le ver. Un peu plus tard l’écran est comme vide. Puis surgît le ver rampant par le bas du cadre. Le son s’impose, c’est celui de la succion. Le ver est à nouveau vidé de son sang. Les recherches de la station biologique de Roscoff ont permis de mettre à jour des ressemblances entre le sang de ce ver et le sang humain. Mais là n’est pas le propos, c’est du vivant dont il s’agit. Plus précisément encore de l’Autre, dans l’étrangeté de son vivant, utilisé ici comme matériau. À charge pour Le Ver, de nous introduire à la perception d’un autre monde, celui d’un imaginaire fantastique où l’intimité du numérique côtoie la biologie marine. Réalisation et image : Noëlle Pujol Montage image : Andreas Bolm et Noëlle Pujol Son : Géry Petit Mixage son : Mikaël Barre Production : ODDC des Côtes d'Armor, Galerie du Dourven Festivals et Projections : Festival Diep-Haven, 2017 Cinésag, Cinémathèque de Grenoble, France, 2011 Le Préparateur/Le Ver, une proposition d’Alessandro Sarri, Galerie néon>campobase, Bologne, 2010 Carte Blanche à Noëlle Pujol, Musée de la chasse et de la nature, Paris, France, 2009 Biennale d’Art Contemporain, Prix Partouche du court métrage expérimental, Le Havre, France, 2008 PointLignePlan, La Fémis, Paris, France, 2006 EntreVues, Festival International du film de Belfort, (Compétition Internationale), Belfort, France, 2006 |